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 [R-105] Vita de Christos : Chapitre 2

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AuteurMessage
pobelcourt
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Nombre de messages : 31
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[R-105] Vita de Christos : Chapitre 2 Empty
MessageSujet: [R-105] Vita de Christos : Chapitre 2   [R-105] Vita de Christos : Chapitre 2 EmptyDim 18 Juin - 21:39

Chapitre 2 ;

Mais Maria était trop heureuse d’être mère de celui qui serait le messie pour tenir sa langue. Un jour, alors qu’elle allait chercher de l’eau à la fontaine, elle croisa une courtisane du roi de Judée que l’on appelait Elitobias.

Elitobias, une érudite servant la voie de l'Etat avec zèle, vivait dans un luxe insultant, se nourrissant de viande, de poisson, de lait... Elle avait l’habitude de se moquer de la pauvreté de Maria. " Moi, disait-elle, je sert le grand roi de cette contrée, notre aimé Mistral IV. "

Alors, Maria fit une erreur, ne pouvant plus supporter les sarcasmes de Elitobias, elle lui répondit :

" Et moi, je suis la mère du Messie, de Jiésu qui portera le message d’Aristote et qui détrônera tout vos faut rois, vos faut prophètes. Mistral IV est un roi temporaire, mon fils le dépassera en charisme et son nom restera gravé dans les mémoires vachement plus longtemps que ton Roi."

Alors, Elitobias, qui croyait aux songes et aux signes du destin, fut troublée. Elle rentra précipitamment dans le palais de Mistral IV pour prévenir son maître.

Mistral IV était un homme de marbre, une statut polie par la patine du temps. C’était un ténébreux, un veuf, un inconsolé qui avait combattu les mèdes grâce à une astucieux système de poulies et de charrettes. Mais sa gloire était alors bien pâle, et il était devenu un roi silencieux et détaché des misères de son peuple. Jaloux de son pouvoir, il prétendait diriger ses sujets mais ne sortait jamais des ors de son palais que pour réprimer un complot ou anéantir une fronde.

Lorsqu’il entendit Elitobias, pour laquelle il avait une inclination coupable, raconter ce qu’elle avait entendu, il fut surpris. Alors, il lui demanda: " Qui est ce péquenot qui se fait appeler Jiésu et qui sauvera son peuple ? ou pourrais je le trouver ? dans quelle halle ? dans quelle gargote ?"

Elitobias poursuivit alors son discours dénonciateur, en espérant mériter ainsi les grâces de ce roi d’une beauté glacée.

" D’après ce que m’a dit Maria, Jiésu est le messie, le guide, le miroir de la divinité. Il est annoncé par Aristote et, selon la prophétie, il apportera aux hommes la bonne parole et confirmera les préceptes Aristotéliciens. Son influence sera grande et ses disciples nombreux, qui se reconnaîtront en lui et en Aristote pour des siècles et des siècles. Vous pourrez le trouver à Bethléem. "

A ces mots, Mistral sentit remonter en ses anciennes superstitions, ainsi que le souvenir de la foi qu’il avait su réprimer et éteindre dans son cœur. Il avait peur de perdre son trône et prenait la menace au sérieux. Il appela ses gardes, et leurs dit:

" Gardes, un homme vient de naître, qui pourrait conjurer contre moi. Il faut a tout prix empêcher que cet homme ne perce. Il se trouve à Bethléem. Trouvez le, et assassinez le ! Usez même d’astucieux systèmes de poulies et de charrettes si nécessaire !".

Alors, la garde du roi s’exécuta, et partit vers Bethléem.

Mais cette nuit là, Maria eut de nouveau un songe. Elle revit le cavalier qui lui avait annoncé la naissance de Jiésu. Il réapparut en effet à Maria et lui dit:

"Levez vous ! Prenez Jiésu avec vous, et allez sur les chemins. Dirigez vous au Nord, vers l'Île de Chypre, et restez y jusqu'à ce que l’on vous prévienne. Car Mistral veut faire périr le petit enfant. "

Alors, les parents se levèrent, prirent dans leur bicoque les miches de pain et épis de maïs qui leur restait et partirent sur les routes, en direction du Nord, en passant par Tarotshé. Ils sortirent des frontières du pays et restèrent en Chypre aussi longtemps que la menace grondait.

Mistral IV, apprenant par ses gardes que les parents avaient fuit le pays, devint furieux, et dit : " Gardes, ce Giosep et cette Maria sont des provocateurs ! ils m’ont roulé et se sont rendu coupables de trahison en refusant un édit royal! Qu’on les éradique immédiatement ! Quant à ce fils de l’homme, il ne doit pas percer. Allez et trouvez tout les enfants de moins de deux ans, et éradiquez les, à la fronde s’il le faut. "

Alors, les fameuses armées de Mistral, celles qu’il était capable de lever en masse en quelques heures seulement, se mirent en marche et sillonnèrent tout le pays. Ils arpentèrent chaque halles, chaque gargotes, laissant des messages sur lesquels ils demandaient à la population de présenter aux autorités tout les enfants de moins de deux ans, pour les recenser sois disant.

Et les gens du peuple, innocemment, présentèrent leurs enfants ou leurs filleuls aux autorités sans se rendre compte du drame qui se jouait.
Et l’on entendit des pleurs, des cris, et l’on vit du sang, de la sueur et des larmes. Ces gardes, qui étaient affreux, sales et méchants égorgeaient ces jeunes âmes innocentes devant les yeux de leur parents.

Et le ténébreux, du haut de son trône, regardait le massacre silencieusement, mélancolique et froid. Après cette crise, le roi retomba dans son silence, léthargique. Si bien qu’il oublia de s’alimenter et perdit des forces. Il devint faible, puis squelettique, et mourut enfin.

A Chypre, les parents apprirent la mort de Mistral et pensèrent que la vie de Jiésu n’était plus menacée. Alors, Giosep et Maria décidèrent de rentrer en Judée, cependant, ils choisirent de ne plus appeler leur fils Jiésu mais Christos, pour ne pas attirer l’attention sur lui. Ils prirent dans leur bicoque les miches de pain et épis de maïs qui leur restait et partirent sur les routes, en direction du Sud, en passant par Tarotshé. Il arrivèrent enfin dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplisse la prophétie d’Aristote.

Fait par la Congrégation du St-Office, à Rome

Copié par Pobelcourt, Recteur par intérim en l'Abbaye de Noirlac[R-105] Vita de Christos : Chapitre 2 Ea-brun
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